La méthode de Jacques était, somme toute, très simple : il allait là où elles étaient. Mais jamais aux mêmes endroits – sauf cas de capture programmée, ce qui était exceptionnel. Il préférait que reste imprévisible ce moment où elles seraient siennes. Comme tous les passionnés, il détestait le différé. Le match en direct, soumis aux aléas d’une situation non préparée, donnait plus de palpitations dans le cœur de cet instinctif. Il évitait aussi les lieux d’approches où il n’avait normalement rien à faire ; plus par crainte d’être repéré, que par réelle fierté de l’ouvrage soigné. Quoiqu’à l’évidence, la perfection de la chose participait grandement à la jouissance qu’il en tirait.
Ce dimanche de juin était un des premiers grands soleils de l’été. Tout le monde était à la plage, lui aussi, forcement. L’été c’était toujours plus facile, les gens sortaient, se mélangeaient plus librement, les corps étaient allégés des tissus opaques. Pour les trouver, il suffisait de mettre le nez dehors. Il avait pris tout l’équipement du parfait célibataire en goguette, drap de bain et lunettes de soleil compris. Son sac aussi, le sac à malice de Jacques. Un livre ouvert devant lui, il regardait négligemment les alentours, en attendant d’apercevoir celle qu’il attendait. Les familles étaient de sortie, les barbecues répandaient encore les odeurs du midi. Les hommes jouaient avec les enfants, pendant que les femmes somnolaient au soleil ou papotaient à l’ombre. Alors que l’après-midi avançait, ce fut au tour des sportifs d’occuper la vaste pelouse : volley, pétanque, rugby, freeze bee, et l’incontournable football. Patineurs et cyclistes se partageaient le chemin goudronné, tandis que le petit train touristique transportait les plus fainéants. Son regard passait sur cette scène de dimanche sanitaire comme sur les enfants nus, avec ce vide propres au chasseur qui attend sa proie. Vers 17h, un couple assez âgé passa devant sa serviette. La femme cria un nom : « Virginie ». D’instinct ses pupilles se contractèrent et la cherchèrent. Elle apparue quelques secondes plus tard, sortant de l’ombre des arbres alentours. Douce et belle Virginie. Elle était parfaite. Onze, peut-être douze ans, dans cette fraîcheur qui précède l’explosion pubère. Ses cheveux bouclés tombaient sur ses épaules en petits bonds au rythme de ses pas. Sa démarche avait cette nonchalance de la femme qui s’ignore encore. Virginie.
Connaître le prénom de celle qu’il possédait était toujours un surcroît de plaisir. Une saveur qui vous fait évoquer celle là plus qu’une autre, les soirs de solitude. Virginie portait admirablement son nom. Elle serait une pièce majeure dans sa collection de mineures. Car il lui fallait des fillettes prépuberts, et surtout vierges. Impérativement. Une fois il se trompa, et s’en rendit compte après coup. Cela le dégoûta proprement, comme si, à elle seule, son impureté avait salie toutes les autres. Il n’en dormi plus pendant des semaines et mis des mois avant de pouvoir recommencer. Ce fut le hasard d’un déménagement qui lui redonna goût à la vie, par l’entremise de sa nouvelle petite voisine : Julie. Ce fut d’ailleurs la seule fois où il s’intéressa à quelqu’un de son entourage proche. Le mauvais souvenir venait souvent hanter ses plus sombres cauchemars, aussi était-il devenu plus exigeant, s’abstenant au moindre doute. Il c’était résigné à n’avoir que peu de trophées, pour atteindre l’absolu.
Mais Virginie, décidément était parfaite, de toute évidence et sur tous les aspects. Le cœur de Jacques battait fort et l’émotion gagnait tout son être. Il fut contraint de la laisser s’éloigner, en espérant retrouver rapidement le calme nécessaire à l’action. Le couple, heureusement, s’installait non loin, sur une table à l’ombre du bosquet. Elle les rejoignit pour une partie de carte. Profitant de ce répit commode, Jacques regarda autour de lui. Non, personne d’autre que lui n’avait remarqué sa Virginie, personne non plus ne semblait avoir perçu sa nervosité soudaine. Au bout d’une vingtaine de minutes, l’arrivée d’un groupe d’ados au volume sonore caractéristique, lui donna l’occasion de se lever. Il ne pu s’empêcher de passer devant la table de jeu. La petite, admirable, se concentrait sur les coups. Cela donnait un pli charmant à son front. En face de cette perfection, du bouton de rose, le couple paraissait flétri, et il se prit à considérer qu’ils n’étaient sans doute pas ses parents. Cela le contraria, car il savait d’expérience que les grands-parents ou tuteurs sont toujours plus vigilants.
Il fit le tour et revint par le bosquet où il trouva rapidement l’endroit idéal pour être caché sans rien perdre de vue. Il savait que cette phase de gué était une frustration nécessaire. La moindre erreur à ce moment là pouvait compromettre tout le projet. Il connaissait, sans jamais avoir eu vraiment besoin d’y travailler, les pièges et les atouts, les petits trucs du traqueur averti, ce qui fait parfois la différence. Il répugnait, décidément, l’amateurisme flagrant de la plupart des gens, qui participait à la putréfaction des choses, du monde, des vivants même. Contre le vent qui trahit, il se délecta aisément de la fillette, des courbes de ses épaules, des angles de ses hanches, des rayons qui jouaient avec son duvet.
La partie s’acheva, le couple préparait maintenant le souper sur l’herbe. Virginie jouait juste là, devant. Elle se rapprochait, elle était à peine à 10 mètres, il pouvait la toucher du doigt. A ce moment, un coup de vent soudain souleva un nuage de flocons cotonneux. Les arbres alentours neigeaient sur l’enfant et sa jupe flottait sur ses cuisses. Jacques s’empara de son objectif. Il s’empara d’elle dans cette blancheur des fleurs, de la jupe et de la peau, dans la pureté ensoleillée de cette vision candide et offerte. Il se l’appropria de tous les côtés, devant et derrière, par-dessus, il convoita sa bouche et son visage, ses fesses et son dos, ses mollets tendres. Il la désira et la saisi. Toute entière.
Il rentra bien vite avec son butin, à l’abri, chez lui, pour en jouir. Virginie était déjà 46ème victime. Son âge. Un bon signe, sûrement que les photos seraient magnifiques.
Ce dimanche de juin était un des premiers grands soleils de l’été. Tout le monde était à la plage, lui aussi, forcement. L’été c’était toujours plus facile, les gens sortaient, se mélangeaient plus librement, les corps étaient allégés des tissus opaques. Pour les trouver, il suffisait de mettre le nez dehors. Il avait pris tout l’équipement du parfait célibataire en goguette, drap de bain et lunettes de soleil compris. Son sac aussi, le sac à malice de Jacques. Un livre ouvert devant lui, il regardait négligemment les alentours, en attendant d’apercevoir celle qu’il attendait. Les familles étaient de sortie, les barbecues répandaient encore les odeurs du midi. Les hommes jouaient avec les enfants, pendant que les femmes somnolaient au soleil ou papotaient à l’ombre. Alors que l’après-midi avançait, ce fut au tour des sportifs d’occuper la vaste pelouse : volley, pétanque, rugby, freeze bee, et l’incontournable football. Patineurs et cyclistes se partageaient le chemin goudronné, tandis que le petit train touristique transportait les plus fainéants. Son regard passait sur cette scène de dimanche sanitaire comme sur les enfants nus, avec ce vide propres au chasseur qui attend sa proie. Vers 17h, un couple assez âgé passa devant sa serviette. La femme cria un nom : « Virginie ». D’instinct ses pupilles se contractèrent et la cherchèrent. Elle apparue quelques secondes plus tard, sortant de l’ombre des arbres alentours. Douce et belle Virginie. Elle était parfaite. Onze, peut-être douze ans, dans cette fraîcheur qui précède l’explosion pubère. Ses cheveux bouclés tombaient sur ses épaules en petits bonds au rythme de ses pas. Sa démarche avait cette nonchalance de la femme qui s’ignore encore. Virginie.
Connaître le prénom de celle qu’il possédait était toujours un surcroît de plaisir. Une saveur qui vous fait évoquer celle là plus qu’une autre, les soirs de solitude. Virginie portait admirablement son nom. Elle serait une pièce majeure dans sa collection de mineures. Car il lui fallait des fillettes prépuberts, et surtout vierges. Impérativement. Une fois il se trompa, et s’en rendit compte après coup. Cela le dégoûta proprement, comme si, à elle seule, son impureté avait salie toutes les autres. Il n’en dormi plus pendant des semaines et mis des mois avant de pouvoir recommencer. Ce fut le hasard d’un déménagement qui lui redonna goût à la vie, par l’entremise de sa nouvelle petite voisine : Julie. Ce fut d’ailleurs la seule fois où il s’intéressa à quelqu’un de son entourage proche. Le mauvais souvenir venait souvent hanter ses plus sombres cauchemars, aussi était-il devenu plus exigeant, s’abstenant au moindre doute. Il c’était résigné à n’avoir que peu de trophées, pour atteindre l’absolu.
Mais Virginie, décidément était parfaite, de toute évidence et sur tous les aspects. Le cœur de Jacques battait fort et l’émotion gagnait tout son être. Il fut contraint de la laisser s’éloigner, en espérant retrouver rapidement le calme nécessaire à l’action. Le couple, heureusement, s’installait non loin, sur une table à l’ombre du bosquet. Elle les rejoignit pour une partie de carte. Profitant de ce répit commode, Jacques regarda autour de lui. Non, personne d’autre que lui n’avait remarqué sa Virginie, personne non plus ne semblait avoir perçu sa nervosité soudaine. Au bout d’une vingtaine de minutes, l’arrivée d’un groupe d’ados au volume sonore caractéristique, lui donna l’occasion de se lever. Il ne pu s’empêcher de passer devant la table de jeu. La petite, admirable, se concentrait sur les coups. Cela donnait un pli charmant à son front. En face de cette perfection, du bouton de rose, le couple paraissait flétri, et il se prit à considérer qu’ils n’étaient sans doute pas ses parents. Cela le contraria, car il savait d’expérience que les grands-parents ou tuteurs sont toujours plus vigilants.
Il fit le tour et revint par le bosquet où il trouva rapidement l’endroit idéal pour être caché sans rien perdre de vue. Il savait que cette phase de gué était une frustration nécessaire. La moindre erreur à ce moment là pouvait compromettre tout le projet. Il connaissait, sans jamais avoir eu vraiment besoin d’y travailler, les pièges et les atouts, les petits trucs du traqueur averti, ce qui fait parfois la différence. Il répugnait, décidément, l’amateurisme flagrant de la plupart des gens, qui participait à la putréfaction des choses, du monde, des vivants même. Contre le vent qui trahit, il se délecta aisément de la fillette, des courbes de ses épaules, des angles de ses hanches, des rayons qui jouaient avec son duvet.
La partie s’acheva, le couple préparait maintenant le souper sur l’herbe. Virginie jouait juste là, devant. Elle se rapprochait, elle était à peine à 10 mètres, il pouvait la toucher du doigt. A ce moment, un coup de vent soudain souleva un nuage de flocons cotonneux. Les arbres alentours neigeaient sur l’enfant et sa jupe flottait sur ses cuisses. Jacques s’empara de son objectif. Il s’empara d’elle dans cette blancheur des fleurs, de la jupe et de la peau, dans la pureté ensoleillée de cette vision candide et offerte. Il se l’appropria de tous les côtés, devant et derrière, par-dessus, il convoita sa bouche et son visage, ses fesses et son dos, ses mollets tendres. Il la désira et la saisi. Toute entière.
Il rentra bien vite avec son butin, à l’abri, chez lui, pour en jouir. Virginie était déjà 46ème victime. Son âge. Un bon signe, sûrement que les photos seraient magnifiques.
3 commentaires:
En plein coeur du beau, Virginie attire les monstres.
Les souvent inoffensives, mais terribles aberrations de la nature humaine.
Ou quand la perfection s'allie au moche, pour une étrange folie sur le sublime.
Terrifiant cauchemar.
Merveilleusement répugnant.
Ravi que tu aies aimé Zero7.
(Pas aussi ravi, cependant, que le fut Virginie...)
Hum !
b.
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