Il arrive un temps. Un temps. Il arrive.
Il est là.
Comme dans il neige, il fait beau, il du temps qui passe. C’est un grand voyageur, le temps des stratosphères aériennes.
Comme dans les ciels brumeux, des visages flous des aéroports.
Tu vois ? Comme ça, il est là. Le temps arrivé. Le temps passé. Il se fout de l’heure. Je m’en souvenais souvent, il y a quelques minutes. Et puis, je ne sais plus si j’ai pu le savoir. Il est incompréhensible, celui-là des futurs conditionnels.
Donc, il arrive avec ses gros sabots impalpables, le temps des bateaux en papier. Le temps des visas. Le temps de parking qui signale les durées dépassées. Des gosses stationnés par accidents sur des idéaux perdus. C’est les tant cons des limites posées avec une démarche autour du pot. A ce moment, les étoiles se moquent de moi, carrément ; et la lune, la lune parlons- en ! La ronde cachée sous son hilarité d’hémisphère sud. Aussi discrète que l’instant déshabillé en scrabble d’illettrée.
Il arrive le temps contre soi, tout contre soi, loin des toi dans le labeur des luttes tout contre moi. C’est les minutes entre deux, en plein centre du rien. C’est le temps des vides atomiques, des niveaux énergétiques électroniques. Le temps sans temps et sans milieu. Le suspendu qui dure des lustres de centièmes de secondes. Entre, dans, par. Entre des passages de porte et entre des grottes aux ombres gigantesques. Dans des intérieurs indistincts et dans des mâchoires grinçantes. Par des voyages sans destiné et par des bouts de vie égarés.
Celui-là, donc, précisément, m’est arrivé.
Et est passé.
23 mars 08