J’ai l’instinct de nos mouvements. Je ne me satisfais pas des voyages intérieurs. Je suis absente, c’est vrai. Mais là, toujours. Souvent plus là que ceux-là qui se prétendent là. Y es-tu ?
J’ai les espaces superposés et les latitudes variables. Mes longitudes remontent facilement le cours des temps de mes altitudes souterraines. J’ai les trajets récurrents mais je n’en connais aucun bout. Je fais des cercles en 576 dimensions satellitaires.
J’ai la présence d’esprit de ne pas savoir où cela peut mener. J’ai déjà trop croisé mes jours, je fini par confondre. Mes milliards de particules élémentaires ondulent au gré des incommensurables univers qu’elles rencontrent. Les tables des marées sont difficilement programmables.
Autant dire que je n’y suis pour pas grand-chose sinon d’y être.