Il est midi aux portes.

On me donne du courage là où je ne vois que lâcheté.
On me sert de ma liberté où je murmure presque du destin.
De combien de chimères chacun de nous a-t’il besoin
pour survivre à la réalité ?
Je ne suis que ce que je suis ; c'est-à-dire pas grand-chose mais pas rien.
Je navigue dans des temps pendant lesquels les choix ne sont que des illusions masquant mal les évidences.
Je me reconnais en vous comme vous en moi : partiellement.
D’ailleurs ni vous ni moi ne savons vraiment ce que nous sommes.
De toute façon, la question n’est jamais posée.