100 contre un, ça laisserai au moins une chance.


Je suis, nous sommes
les Don quichotte de nos paradis perdus.
On se bat, hystérique et psychopathes avec
mes chimères, nos illusions.
On s’entraperçoit dans mes combats, nos batailles
sublimes, pathétiques. Et ça nous fait rire encore, les soirs de tempêtes.
Burlesques pantomimes de mes incapacités, nos peurs
mes mensonges, nos vérités, transcendés en ligne de vie, de fuite vers des horizons à jamais inaccessibles. Et ça nous fait pleurer encore, au soleil ardant.
Les mauvais présages s’accumulent pourtant en cadeaux de noël anticipés dès l’été. Qu’importe, s’il faut mourir, au moins soyons braves face aux dragons imaginaires.