Puisque
Il y avait la bêtise et la rage, les abyssales déchirures et la douleur plus aiguë encore
La pluie acide des larmes dans les lapidations vengeresses
Les horribles hypocrisies en para-tonnerre
Les desserts bien trop chocolatés,
Pour être sincères.
Les furieux frissons de l’intérieur
glacé
Et ça revient en vagues, en échos aléatoires, plus destructeurs encore. Les barrages rompent alors dans l’euphorie libératoire. La terrible, la tragique liberté des tornades.
Cependant il y a l’oeil. Les yeux de cyclones, répits cyclopéens. La découverte soudaine des espaces, déserts imitant le paisible, comme une virginité d’entrailles à engloutir encore; cher Prométhée tu nous as offert le feu et nous t’en remercions, pauvres imbéciles.
Bien sûr, un jour, il n’en restera que des cendres. Ce grand apaisement des vivants. Le grand immobile. Un jour. Sûrement.
Pourtant
déjà
les premières oraisons printanières sur le sol fertilisé par la pourriture. Ainsi viendront éclore
les prochains fantômes, plus beaux encore. Eclatants. A éclater.
1 commentaire:
Ce sont des fantômes réjouissants, parce qu'il n'existent pas, et soudain, au coeur du silence du cyclone, ils prennent cette apparence... Cette apparence qui existe plus que tous les Vertébrés. Comme un feuille qui pousse, encore. La salope.
Enregistrer un commentaire